« Charge mental » dans le viseur des DRH

La santé des salariés : au cœur de toutes les attentions

Rentrée, retour sur site, modèle hybride : la crise a mis à mal la santé mentale des collaborateurs. Alors que l’activité reprend son cours, une vigilance particulière concernant l’état de santé des salariés reste de circonstance. Si de nouveaux risques psychosociaux ont émergé au cours de la pandémie, des recours existent pour les directions des ressources humaines afin de les prévenir.

La détresse psychologique, 45 % des salariés en souffrent, selon la sixième vague du baromètre d’Empreinte humaine éditée en avril 2021. Les risques psychosociaux explosent et un sondage d’Opinion Way publié le 23 mars dernier révèle une inquiétante hausse des cas de dépression ainsi qu’un nombre de burnout doublé en un an. Alors que depuis quelques années les entreprises ont à cœur de mettre en avant la notion de bien-être au travail, les conséquences de l’épidémie sont venues fragiliser collaborateurs et managers. Et si les indicateurs inquiètent l’État, c’est bien à l’employeur que revient la responsabilité de prévention.

La « charge mentale » dans le viseur des DRH

Avec la pandémie, nos modes de travail ont été profondément bouleversés. La souffrance des employés s’est manifestée au travers de plaintes concernant l’hyper-connexion, la confusion entre vie personnelle et professionnelle, le temps de travail augmenté. Alertés, les employeurs ont déjà pris en compte les risques qui guettent certains salariés : dépression, surcharge mentale, désengagement. Si le déconfinement semble avoir en partie apaisé l’anxiété de nombreux collaborateurs, certains maux persistent. L’augmentation du temps de travail est particulièrement pointée du doigt. La preuve en est que les questions des forfaits jours et de la durée du travail ont fortement mobilisé les cabinets d’avocats cette année. Dans le viseur des directions des ressources humaines : la « charge mentale ». Celle-ci a pris de l’ampleur durant la crise. Une étude de l’Ifop pour Mooncard effectuée en juin 2021 précise que l’indice de charge mentale professionnelle est de 4,9/10 chez les femmes et de 4,5/10 chez les hommes. Les confinements et le télétravail ont constitué des facteurs de risque. « Le télétravail induit une charge supplémentaire, un risque d’isolement, une perte de l’aide du collectif, un sentiment de flicage » rapporte Clara Ciuba, avocate experte en santé et sécurité au travail chez Edgar Avocats.

 » Le sujet n’est pas de savoir si les gens arrivent à récupérer hors temps de travail. On voit que
c’est ce qu’il se passe pendant le temps de travail qui s’est dégradé « 

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