RPS et santé mentale

Lors des premières Assises de la santé mentale et de la psychiatrie des 27 et 28 septembre 2021,  le gouvernement a présenté 30 mesures en faveur de la santé mentale des Français. Parmi elles, plusieurs sont dédiées à la prévention de la souffrance psychique dans le monde du travail.

“Dans un contexte sanitaire encore alarmant, la crise actuelle entraîne une augmentation des états dépressifs et anxieux, des addictions et le développement des troubles psychiques” : tel était le constat d’Olivier Véran, ministre de la Santé, lors des premières Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, qui ont eu lieu les 27 et 28 septembre dernier. C’est dans ce contexte que le gouvernement a dévoilé 30 mesures pour améliorer la prise en charge de la santé mentale des Français. Parmi elles, plusieurs sont dédiées à la prévention de la souffrance psychique dans le monde du travail

“La crise sanitaire a été un révélateur des enjeux de santé mentale au travail. Les transformations qu’elle a engendrées ou renforcées dans les modes d’organisation du travail ont nécessité le déploiement d’outils d’accompagnement à destination des entreprises, des managers et des salariés”, observe Laurent Pietraszewski, Secrétaire d’État auprès de la ministre du Travail, en charge des retraites et de la santé au travail. Dans le prolongement de la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, “les enjeux de prévention des risques psycho-sociaux sont au cœur des travaux en cours avec les partenaires sociaux dans le cadre de la préparation du futur Plan santé au travail”, rappelle-t-il.

Dans le dossier de presse qui résume ces 30 mesures, le gouvernement indique vouloir “renforcer la prévention de la souffrance psychique” dans le monde du travail, où le santé mentale reste un sujet tabou : “les personnes en souffrance psychique sont souvent les premières victimes d’une perte de l’estime de soi et du regard des autres qui conduisent à les exclure de la vie sociale et professionnelle. Il est donc urgent de libérer la parole, de corriger les fausses idées sur la santé mentale, tout spécialement dans le monde du travail.”

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